CENTRE DE CREATION CONTEMPORAINE A TOURS

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L’année 2017 sera culturelle au coeur de Tours sur les bords de la Loire avec l’ouverture du nouveau Centre de Création Contemporaine, inauguré le 11 mars. Deux artistes se détachent : Olivier Debré et Per Barclay. Leurs oeuvres exposées seront visibles tout l’été. Un petit retour en arrière est utile pour scénariser l’événement.

Cet événement puise son origine dans la création Tours Multiples, en 1977. Répondant au besoin de décentraliser la création contemporaine et sa diffusion, cette manifestation annuelle a créé un véritable lieu d’échanges et de débats sur l’art contemporain avec des artistes vivants. Tours Multiples s’est ensuite transformé en Biennale nationale, puis en Centre de Création Contemporaine. Après avoir séjourné une vingtaine d’années dans le quartier de la gare, le Centre d’aujourd’hui s’est transporté au milieu du Jardin François 1er, en rive de Loire, dans un bâtiment aux lignes à la fois gracieuses et aériennes sorti des cartons d’une agence portugaise, celle des frères Aires Mateus.

En déménageant, le CCC allonge son nom et devient CCC OD, en hommage à Olivier Debré, peintre français (1920-1999) dont l’oeuvre riche de ses toiles inspirées de la Loire est en partie offertes au CCC. Moins d’un quart d’heure de marche sépare le Centre des gares routière et ferroviaire, via la rue Nationale désormais livrée aux piétons et au tramway. Il n’est pas en projet dans l’immédiat de proposer un fond permanent. Non ! plutôt des expositions temporaires. Celle qui démarre maintenant et qui durera jusqu’en septembre offre donc le plaisir de faire connaissance avec deux talents, bien différents l’un de l’autre.

Deux directions géographiques pour le travail d’Olivier Debré dans cette exposition. D’abord un voyage en Norvège, pays où le peintre a séjourné souvent entre 1966 et 1998. On peut voir : les Atmosphères de Laerdal, où le peintre a saisi les variations climatiques fluctuantes et capricieuses de cette zone montagnarde, le motif de la Stavkirke, littéralement « église en bois debout », construction rurale caractéristique et le Coeur de la montagne. Selon la saison et les lieux, les couleurs vont du blanc à l’orange en passant par différents gris et des bleus sombres qui donnent à imaginer des paysages crépusculaires, au moment où le jour n’en finit pas de mourir.

Gris bleu de Loire.

A la confluence de ces ensembles norvégiens, il était indispensable de présenter un tableau de Loire, fleuve auprès duquel l’artiste retournait entre chacun de ses voyages. Cette toile monumentale incarne plus que toute autre une approche symbolique de la Loire, dernier grand fleuve sauvage français.

Per Barclay et ses chambres d’huile.

Per est un artiste norvégien qui oriente son travail sur l’espace et la symétrie au travers de la mise en abîme d’une pièce. Il est coutumier du procédé depuis 1989 et il en compte une quarantaine à son actif de par le monde. La recette : il répand un liquide sur le sol d’un espace clos. C’est de l’huile noire le plus souvent. La surface réfléchissante crée un grand miroir qui transforme et révèle le lieu tout en le rendant inaccessible. Des lieux aussi divers qu’un palais baroque, une cabane de pêcheurs, une banque et un fort militaire hébergent ses chambres d’huile. Dans le reflet, tous les repères basculent, le lieu se renverse, le sol s’ouvre sur un vide vertigineux qui absorbe l’espace alentour. L’intervention de l’artiste semble minimale tant elle se fond dans son cadre. Pour reprendre les termes du dossier de presse : « Ce n’est plus un double fidèle du lieu que livre le reflet sombre de la chambre d’huile, mais une lecture plus fascinante encore, travaillée par le filtre fictionnel et sensoriel du miroir noir, nous faisant accéder à un autre versant de la réalité. »

Centre de Création Contemporaine Olivier Debré
Jardin François 1er
02 47 66 50 00

Le Centre dispose d’une librairie consacrée à l’art contemporain, l’architecture et la photographie, en accès libre, ainsi que d’un café contemporain où l’on nous promet une cuisine saine et gourmande.
Directeur général : Alain Julien-Laferrière
www.cccod.fr

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GARDEN_LAB : UNE NOUVELLE POUSSE

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illustration fournie par © La Fabrique de Jardin.

Garden_Lab vient de sortir,
c’est un nouveau magazine
à parution trimestrielle !

Garden_Lab s’est promis de conduire ses lecteurs en visite chez ceux et celles qui débordent d’imagination pour concevoir des espaces ingénieux et expérimenter de nouvelles manières de traiter l’habitat, jardin compris. L’équipe qui l’a conçu est faite de journalistes, de techniciens jardiniers, de photographes et d’illustrateurs, sur une idée de la journaliste Sylvie Ligny et de la directrice artistique Cécile Christophe.

A nouvelle équipe : nouvelles idées ! et quelquefois nouveaux mots. Pour cette aventure éditoriale, le mot nouveau sera « mook » une contraction anglo-saxonne de « magazine » et « book ». Les britanniques utilisent mook pour qualifier une publication périodique tenant à la fois de magazines, revues et livres.

Au contenu classique que peut présenter un magazine, Garden_Lab ajoute une boîte à outils pour aider les lecteurs à créer leur propre jardin. C’est Garden_Fab, une plate-forme digitale destinée à mettre chacun de nous en relation avec des paysagistes. Laissons le temps faire son oeuvre pour voir comment le concept évoluera. Et sans attendre, voici quelques-uns des sujets traités par Garden_Lab #01 printemps 2017.

D’abord la couleur ! pour la journaliste Isabelle Soing qui jardine à la maison, il est clair que les couleurs influencent nos mentalités et nourrissent notre imaginaire. Ne dit-on pas : on rit jaune, on voit rouge et la vie en rose. Leur perception varie selon les cultures et les époques. Pour un oeil japonais par exemple, le rouge est apaisant alors qu’il est tonique pour un oeil occidental. Les modes aussi comptent, assurément. Qui aurait parié il y a 50 ans sur le succès actuel d’une sorte d’herbe fine au feuillage quasi noir : Ophiopogon planiscapus nigrescens. Alors qu’elle est presque commune maintenant depuis qu’un jardinier anglais bien inspiré l’a plantée en association avec des perce-neige aux fleurs blanc pur. L’effet spectaculaire de l’opposition plait à tous. Isabelle s’étonne des avis qui diffèrent au fil du temps : « on détestait l’orange qui évoque les imprimés criards des années 70, alors qu’on se laisse séduire désormais par les nuances tannerie, terre de sienne ou cuivre d’une heuchère ou d’un carex. Garden_Lab accorde une vingtaine de pages à la couleur.

On laisse aussi parler la plasticienne Françoise Persouyre qui connait et réalise des objets utiles et poétiques pour les espaces publiques en ville. Pour activer son cortex dans le but d’avoir des idées nouvelles, elle voyage. De son dernier séjour à New-York et San Francisco, elle rapporte une sélection de photos publiées dans Garden_Lab, des scènes qui influenceront tôt ou tard son oeuvre. Elle explique : « le regard est sensible à des milliers de détails. C’est une mine d’inspiration. Ensuite je retourne à l’atelier pour imaginer de nouvelles formes, de nouvelles lignes et collections de mobilier ».

Qui féminisera la formule « à tout seigneur, tout honneur » ? Qu’importe ! Il était logique d’accorder une tribune à Chantal Colleu-Dumond, directrice depuis 2007 du Festival des Jardins de Chaumont-sur-Loire, tant elle a fait pour mettre cette manifestation en orbite. Elle aussi évoque la couleur au jardin avec l’expérience qu’elle a acquise à l’occasion de longs séjours à l’étranger en qualité de conseiller culturel. Elle évoque poétiquement le vert d’or des tilleuls, le vert gris de l’absinthe. Après avoir passé en revue les bleus qu’elle se plait à nommer : ceux de la lavande, du lin, des hortensias, des delphiniums, elle évoque le bleu qui nous transporte, le bleu qui nous calme. Et même Kandinsky parlant du bleu qui attire vers l’infini et qui éveille en nous un désir de pureté et une soif de surnaturel. Chantal nous propose ainsi une jolie lettre pleine de poésie.

Et comme l’avenir sera bientôt entre les mains de nos jeunes créateurs d’aujourd’hui, Garden_Lab offre ses pages pour faire des présentations d’artistes encore pas ou peu connus. Dont Florian Degroise, paysagiste français formé en Angleterre, qui démontre dans une cour entourée de hauts murs qu’une couleur sombre la réveille et la sublime. Le reste est à la mesure dans l’innovation et le non conventionnel sur près de 180 pages.

www.gardenfab.fr
19,90 euros

CUEILLIR ET CUISINER LES PLANTES ET FLEURS SAUVAGES

Salade

Beaucoup des fleurs sauvages que nous rencontrons en promenade, autant dans la plaine, en forêt qu’en montagne, sont si jolies que tous les enfants et quelques adultes s’en emparent pour faire de petits bouquets afin de les rapporter à la maison. La plupart sont fanés dès le lendemain mais qu’importe, on recommence.

Cependant, certains cueilleurs cherchent dans les livres ce qu’on a pu écrire à propos de ces espèces si attrayantes au regard. Ils découvrent que beaucoup d’entre elles sont parées de vertus alimentaires insoupçonnées. Depuis des millénaires, des populations de « chasseurs et cueilleurs » ont appris à faire le tri entre les plantes bénéfiques et nocives. Les avancées de l’horticulture et de l’agriculture n’ont pas mis fin à leur consommation. Plusieurs centaines de végétaux sauvages sont donc répertoriés dans les manuels les plus savants et une sélection d’entre eux se retrouvent régulièrement listés dans les manuels de botanique ou de cuisine. Noémie Vialard vient de faire sa propre sélection basée sur des pratiques personnelles de jardinière botaniste qui a la passion des fourneaux. Et dans le très joli livre « Balades gourmandes », Noémie partage son expérience.

Quelques mots d’abord pour situer l’auteur ! Noémie a fait tous les métiers de l’horticulture, dont celui de jardinière en des lieux différents. On la retrouve ensuite dans son petit commerce au patronyme bien choisi de l’Arche de Noé. Toutes sortes de plantes y sont proposées selon ses humeurs et sa fantaisie, qualité dont elle ne manque pas. Son dynamisme lui permet d’organiser des salons façon Journées des Plantes. C’est elle qui lance celui de la Roche-Guyon à l’occasion d’un poste de consultante jardin pour l’administration du Val d’Oise.

Noémie a aussi oeuvré pour la presse, notamment chez Rustica, et dans l’édition. Elle défend des valeurs de rêve, d’entraide et d’amitié. Mais aussi tout ce qui se rapporte aux cultures bio, sans engrais d’origine douteuse ni pesticide. Elle encourage les composts, les fumures animales et toutes les conduites responsables qui semblaient appartenir au passé et qui reviennent en force pour devenir des conduites d’avenir. L’âge de la retraite arrivé, elle s’est installée en Bretagne, pas très loin du Mont Saint-Michel. Elle reçoit beaucoup d’amis de passage. C’est un peu table ouverte ! D’où l’obligation de continuer à jardiner pour nourrir décemment tout le monde. On sait qu’elle adore le secret des recettes de cuisine, sentiment conforté par le temps où elle travailla avec Jean-Pierre Coffe. Mais elle aime aussi partager.

Depuis que Noémie est arrivée dans la campagne bretonne, elle en parcourt les chemins et sait y découvrir de petites merveilles dans des récoltes sauvageonnes, comestibles et goûteuses. Cela jusqu’aux fleurs de mimosas et de salsifis sauvages. Toutes ces plantes collectées et les recettes nouvelles qu’elle a concoctées avec son ami cuisinier amateur Stéphane Houlbert remplissent les pages savoureuses de son dernier livre dont voici quelques extraits.

De l’ail aux ours, Noémie repense à cette première rencontre avec de puissantes fleurs blanches et une forte odeur d’ail. Un tapis blanc a perte de vue en sous-bois clair. Comme une apparition miraculeuse ! Le bulbe est trop coriace pour le croquer. C’est mieux de se régaler des jeunes feuilles et surtout des fleurs. Celles-ci tout en décorant les plats apportent une saveur aillée très douce et juteuse. Pour en faire un en-cas qui surprend, elle étale du beurre salé sur une tranche de pain de campagne et y ajoute en couverture feuilles et fleurs finement hachées. Un morceau de fromage ensuite et le convive est rassasié. Ail de culture facile au jardin !

L’aubépine bien sûr. Quand vous replanterez une haie de jardin, il faut y inviter quelques tiges ici et là. Vous serez heureux d’en retrouver les fleurs et les feuilles (fraîches ou séchées) disposées dans l’eau bouillante. Dix minutes d’infusion et boire chaud ou froid. Idéal contre le stress. Noémie décore aussi ses fromages blancs avec des fraises et des fleurs d’aubépines en bouton ou à peine ouvertes. On peut ajouter sel, poivre, fleurs de bourrache et un peu de crème fraîche.

Les fleurs de colza sont comestibles au même titre que celles des choux des jardins, dont le chou-colza est une variante agricole. Noémie ne les cultive pas, mais elle part à leur rencontre sur les chemins où de petites colonies se sont échappées des champs. Ceux-ci n’ont pas reçus de shampoing à l’herbicide. Jeune, la pointe des tiges avec fleurs apporte du piquant aux salades. Moins jeunes, les tiges sont cuites en soupe, potée, pot-au-feu. On relève le goût avec oignon, ail et lard fumé. Cher colza, beau et bon à la fois !

Pour Noémie, l’hémérocalle procure la meilleure des fleurs à manger. Charnue, rafraîchissante, crue, elle croque en bouche. Certes, en France, ce n’est pas une plante sauvage et elle s’échappe rarement des jardins. Il faut donc se résoudre à puiser dans le stock abondant que procure les massifs plantés du jardin. Existe en toutes couleurs du jaune pâle au brun foncé, les goûts variant un peu. C’est une mode de les servir aux petits-déjeuners au Québec. On peut aussi les cuisiner avec langoustines, palourdes, asperges vertes, huile et sel. La recette est dans le livre.

On ne saurait oublier les pissenlits dont la repousse sonne la fin de l’hiver. Il faut en récolter les rosettes de jeunes feuillages et aussi les boutons, c’est à dire les fleurs avant qu’elles s’épanouissent, lorsqu’ils sont encore bien plaqués au sol, fermes avec un goût de noisette. A la fois cuisinière et homéopathe, Noémie passe en revue toutes les vertus du pissenlit sauvage qu’elle laisse pousser sur son domaine. Et pour faire bonne mesure, elle ajoute la recette de « sa » salade de pissenlits. Un vrai repas à elle seule !

Balades gourmandes par Noémie Vialard et préface de François Morel
Delachaux et Niestlé, janvier 2017, 19,90 euros.

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DECOUVERTES & ACTUALITES AU JARDIN

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J’ai testé un taille-haies électrique sans fil.
Voici un taille-haies qui va vous changer la vie. Avec lui, finis les moteurs thermiques récalcitrants qui ne démarrent pas du premier coup, lourds pour la plupart. Fini aussi le taille-haies électrique avec fil pour branchement au secteur avec lequel on a plus vite fait de couper le fil que les tiges des arbustes ! Cette nouvelle technologie, on la doit à la marque allemande Einhell, créée en 1964, devenue spécialiste du matériel de jardinage et bricolage, qui conçoit des outils électroportatifs fiables, légers et puissants. L’entreprise innove avec une vingtaine de nouveaux produits équipés de la dernière génération des batteries Power X-Change lithium-Ion. Celui qui nous intéresse le plus pour les jardins est bien le taille-haie référencé GE-CH 1855/1 LI Kit.
Indications du fabricant : Longueur de coupe de la lame 550 mm, temps de charge une demi-heure, autonomie de temps de travail : jusqu’à 1H20 selon les circonstances.
Comme pour tous les produits nouveaux de bonne qualité, beaucoup d’avantages en comparaison des anciens et notamment au niveau de la sécurité. Car un contacteur de sécurité à 2 mains évite le déclenchement involontaire de la lame lors du déplacement et du nettoyage de l’outil. La protection de l’utilisateur s’en trouve améliorée. Un frein assure l’arrêt de la lame en moins d’une seconde et empêche la poursuite de la coupe. Prix à partir de 199 euros TTC avec batterie et chargeur rapide. La batterie s’adapte bien entendu sur les autres produits de la gamme comme le scarificateur-aérateur, la motobineuse, la tondeuse à gazon, une meuleuse d’angle (les bricoleurs comprendront).

Le taille-haies testé est arrivé par La Poste dans son emballage carton à la fois solide et élégant. Sauf à être totalement allergique aux gestes basiques du bricoleur, le montage du protège-main et de la poignée de guidage ne présente pas de difficultés particulières. Le mode d’emploi est clair. Ce qui fait plaisir dès la première utilisation, c’est le poids de l’appareil et le bruit du moteur. Vos voisins ne seront pas dérangés par le tintamarre qu’on entend parfois dans les jardins le printemps revenu. Quant au poids annoncé de 2,400 kg, on ne s’en rend pas compte tellement la fonctionnalité nous enchante. Ce taille-haies caresse la haie et les bouts de tiges coupées verticalement tombent d’eux-même. Nécessité toutefois de se couvrir les mains avec une bonne paire de gants de jardin. Et éventuellement port de masque pour protéger les yeux de la poussière toujours présente dans les haies bien denses. L’appareil est muni d’un interrupteur de sécurité deux mains. Dès qu’une des deux mains abandonne sa pression, l’appareil stoppe. L’accumulateur se pose et se dépose avec grande facilité. Ceci présente un avantage majeur : on n’hésite pas à le retirer quand on transporte l’appareil ou qu’on le nettoie. Ainsi pas de risque de déclenchement intempestif dangereux. Une remarque à suivre qui est bien spécifiée par Einhell : taille du bas vers le haut en demi-arc de cercle. Et utiliser le collecteur d’herbe coupée pour les coupes à l’horizontale, ce qui permet d’évacuer facilement les parties sectionnées. L’opération de taille s’en trouve grandement facilitée. Point important : le modèle testé n’entre pas dans la gamme des outils professionnels. Il est parfait en usage privé devant des broussailles et des haies faites d’arbustes à tiges fines comme troène, Lonicera nitida, lierre, buis, abélia, amélanchier, thuya. Il faut donc renoncer à intervenir sur des espèces à tiges grosses et rigides comme laurier cerise, pyracantha, hêtre ou charme. Entretien réduit décrit dans le livret, qui est à lire avant la première utilisation !

pour en savoir plus : www.einhell.fr

Essai d’un désherbant d’origine végétale : mise en garde !
Les désherbants font parler d’eux ! Ce n’est pas récent. Depuis les exploits du Roundup, on a appris à se méfier. L’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a pour mission d’évaluer les risques présentés par ces derniers et d’autoriser leur mise sur le marché. Après un premier refus, l’agence admet désormais sous certaines conditions l’usage d’un désherbant d’origine végétale composé d’acide pélargonique, tirée d’un pélargonium.
Plusieurs firmes phytosanitaires à l’affut de service rendu aux irréductibles jardiniers qui ne souhaitent pas passer trop de temps à combattre à la main chardons, liserons et autres végétations encombrantes proposent le produit miracle. Compo France en particulier avec son « Clairland® ». Préparation multi-usages : cela va du nettoyage du sol avant les mises en culture, à l’entretien général depuis le potager jusqu’aux arbres fruitiers, arbres et arbustes d’ornement et massifs de plantes à fleurs. Il y a des délais à respecter dans les pulvérisations, tous clairement indiqués sur l’emballage : 3 jours par exemple avant la récolte des légumes et quelques heures seulement sur la pelouse qu’on souhaite rendre propre. Ultime mise en garde : l’acide pélargonique est irritant sur la peau et les yeux. Gants et lunettes sont donc indispensables.

pour en savoir plus : https://www.anses.fr/fr/system/files/HERBISTOPS_PPVO_2015-1549_Ans.pdf & http://lasabline.over-blog.com/article-mefiez-vous-des-desherbants-dits-naturel-110948866.html
Promenade parmi les orchidées à Rueil-Malmaison.
Si vous aimez les orchidées, autant celles des fleuristes à grosses fleurs qui peuvent vivre en pots dans les appartements très longtemps que les plus discrètes qu’on dit sauvages et qui poussent spontanément dans nos fossés de campagne et sous-bois clairs, vous pouvez aller à leur rencontre du 24 au 26 mars à la Maison de l’Europe de Rueil-Malmaison. L’ Association Orchidée92 y présentera des milliers de plantes venant de sources très variées. Il y aura des producteurs comme La Cour des Orchidées et Vacherot France, ainsi qu’une partie de la collection du Jardin du Luxembourg-Sénat, des conférences et différentes démonstrations. Une retient l’attention. On invite les visiteurs à venir avec ses propres orchidées pour recevoir une leçon de « comment bien faire les rempotages » dans le substrat spécial qui convient. A noter aussi la présence d’un espace librairie spécialisée jardin et d’artisans travaillant autour de motifs floraux. Egalement la présentation de tillandsias très en vogue et qui semblent pouvoir vivre de l’air du temps.

programme complet : http://orchidee92.ffao.free.fr/
Fertilisant pour cultures biologiques.
Chaque jardinier n’a qu’une idée en tête : nourrir son sol correctement car une terre pauvre ne donnera que des plantes chétives, peu de fleurs, de maigres légumes, voire pas ou peu de fruits. S’il est possible de produire à domicile des terreaux et des composts, faire murir des fumiers trouvés dans le voisinage à la campagne, il en va différemment à la ville. Sous la marque BOVISOL, la firme Terralys jardin a résolu le problème en fabriquant de la nourriture pour sol qui se présente sous forme de granulés secs, propres, dégageant une odeur pas désagréable, économiques par conditionnement de 20 kilos et surtout compatibles avec les cultures biologiques. Bovisol est un fertilisant complet ayant 4 actions : il maintient le taux de matières organiques du sol, stimule sa vie microbienne dont on redécouvre l’importance, améliore sa structure et, par sa libération progressive, assure durablement la fertilisation, soit 40% sur les trois premiers mois et le reste sur les deux années suivantes. Bovisol est composé de matières végétales tirées des pulpes de raisin, de café et de cacao, de fumier de ferme et de dolomie (chaux+magnésie) qui joue un rôle fondamental contre l’acidification de la terre. A utiliser principalement entre février et juin, puis en septembre et octobre.

http://www.terralys.fr/jardin/images/depliant-bovisol.pdf

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