COMPRENDRE POURQUOI & COMMENT TAILLER LES ARBUSTES

Tailler un arbre ! Tailler un arbuste ! Quand et comment s’y prendre ? Tous les jardiniers se sont posés ces questions. Et les réponses ont varié selon les époques et les compétences du technicien interrogé. Dans ses rubriques sur France-Inter, le jardinier-en-chef Alain Baraton, qui occupe un poste de responsabilité au Domaine de Versailles, a simplifié la situation. Pourquoi tailler, répond-il aux auditeurs qui l’interrogent, puisque dans la Nature les plantes sauvages poussent et fleurissent très bien sans intervention humaine ? En vérité, les opérations de taille sur les arbres et les arbustes sont utiles pour donner aux végétaux des formes agréables à l’oeil et compatibles aux sujets du voisinage et l’espace disponible. Il ne reste pas moins vrai qu’on peut avoir envie de lire un bon guide de taille pour se faire une idée personnelle du maniement du sécateur. Le dernier livre de Pascal Prieur aux Editions Ulmer « Tailler facilement tous les arbustes d’ornement » est un événement, car les réponses apportées par l’auteur, formidable professionnel, sont excellemment documentées.

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Pascal Prieur, un auteur praticien
Pascal Prieur est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de la taille des arbustes d’ornement. Ayant exercé pendant de nombreuses années au sein du service Nature en Ville, au Mans, il est aujourd’hui formateur-conférencier auprès des professionnels des collectivités et des entreprises, ainsi que dans l’enseignement. Il intervient en France, en Belgique, en Suisse et au Canada. Il est aussi président de l’association « Les Arbusticulteurs ».

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Mise en bouche par Jac Boutaud
Il n’est pas inutile de présenter Jac Boutaud, formateur, concepteur et gestionnaire de l’Arboretum de La Petite Loiterie qui, dans la préface du livre, montre la singularité du livre en commençant par l’essentiel. Les arbustes créent un décor de proximité à l’échelle du piéton, avec des diversité de ports et de dimensions, des feuillages variés, des rameaux, des fleurs et des fructifications. Et ils constituent dans le même temps de précieux support de biodiversité.
Malheureusement les arbustes sont souvent si mal taillés qu’ils ne peuvent plus exprimer leur élégance. A la place du sécateur qui leur donnerait un profil délicat, on voit plutôt le taille-haie qui va tout uniformiser. Bien entendu, en agissant ainsi on cherche à aller au plus vite pour gagner du temps.

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Pascal Prieur a beaucoup fait progresser la connaissance des arbustes et de leur taille ces dernières années, grâce à ses excellentes capacités d’observation et d’analyse, ainsi qu’à sa très grande expérience du terrain. Il s’est appuyé sur les travaux des « Arbusticulteurs », une association dont il est l’actuel président. Cela lui a permis de croiser son regard avec celui d’autres praticiens passionnés et de valider les informations qu’il nous livre.

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L’ouvrage remet en cause de façon argumentée beaucoup d’idées reçues fortement ancrées dans nos esprits, comme l’obligation de tailler après floraison les arbustes dont les fleurs apparaissent au printemps. Ou la nécessité de les tailler pour les faire fleurir. Les explications sur le développement de chaque espèce permettent d’appliquer en pleine compréhension les différentes tailles proposées. Les dimensions adultes réalistes des essences sont indiquées et complétées par les dimensions potentielles qui peuvent être atteintes en appliquant les conseils de l’expert. Voici trois exemples choisis parmi les 107 essences présentées.

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Abélia. Aucune obligation si l’on dispose de place suffisante. Toutefois, le renouvellement des rameaux est l’intervention la plus fréquente, la plus adaptée et la plus esthétique. Pour ce faire, les bois les plus anciens qui ont perdu beaucoup de vigueur et ne sont plus florifères sont coupés au plus près de la souche.
Erable du Japon. La taille à priori inutile consiste à accompagner l’arbuste dans sa croissance pour lui donner l’aspect harmonieux souhaité. On évoque alors la taille de transparence en éliminant les branches frêles qui font double emploi et gêne les plus belles. Eliminer le bois mort. L’intervention d’un sécateur bien affuté est particulièrement conseillée et il n’y a pas de saison particulière pour agir. En fait, c’est quand on s’aperçoit des branches en surnombre qu’on procède à l’éclaircissage.
Callune. La taille des bruyères, des callunes en particulier, est celle qui nécessite le moins de technicité. Une fois les fleurs fanées, les tiges sont raccourcies juste au dessus des derniers départs de végétation, sous les premières fleurs. La taille peut s’effectuer avec un sécateur pour garder un port plus hétérogène et plus naturel. Mais on la pratique aussi avec des cisailles. Le jardinier choisira de donner une forme en coussin, en boule ou en plateau selon le contexte et le résultat souhaité.

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http://www.pascalprieur.com
https://www.arbusticulteurs.com
https://www.lapetiteloiterie.fr/lpl/
https://www.editions-ulmer.fr/editions-ulmer/tailler-facilement-tous-les-arbustes-d-ornement-717-cl.htm
19,90 euros 

CONSIDÉRATIONS CLIMATIQUES A SAINT-JEAN DE BEAUREGARD

L’édition printanière de la prochaine Fête des Plantes de Saint-Jean de Beauregard, en Essonne, a choisi ses dates : 24, 25 & 26 avril 2020. Son thème portera sur un sujet d’actualité : les bouleversements climatiques et leurs conséquences sur le jardin. Car les dernières années ont été éprouvantes pour les végétaux et les jardins en ont souffert. De multiples épisodes de sécheresse ont anéanti beaucoup d’espoirs. Cela a orienté les amateurs vers les plantes qui cherchent ou supportent les terrains secs. Les professionnels leur ont emboîté le pas en proposant à la vente plus d’espèces sobres en eau ou qui peuvent se passer d’arrosage puisqu’il faut désormais économiser l’eau. Ces firmes éco-responsables vont se retrouver dans les allées de Saint-Jean et chacun pourra aller à leur rencontre et questionner les exposants.

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Le changement climatique est sur toutes les lèvres : étés caniculaires, vents violents, inondations… Où vont nos jardins dans tout cela ? Des climatologues prédisent que Bordeaux connaîtra dans une trentaine d’années le climat actuel de Tanger. Les jardiniers sont donc tenus de modifier leurs attitudes en se tournant vers les espèces capables de bien vivre ces bouleversements. Sans chercher très loin, il y a d’abord certains asters présentés par Passion Vivaces. Peu de pépinières en proposent une gamme aussi vaste : pour l’été ou pour l’automne, des plantes hautes ou courtes, à l’allure sophistiquée ou champêtre. Passion Vivaces, détenteur de la collection de référence Aster du CCVS, offre tout ce qu’il faut, avec conseils à l’appui pour inviter chez soi les mieux adaptées.

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Acanthus dioscoridis de l’Atelier du végétal. Les acanthes sont surtout connues pour trois espèces et leurs variantes. C’est oublier que ce genre possède d’autres merveilles, pas toujours rustiques il est vrai. C’est une bonne raison pour découvrir l’Acanthus dioscoridis dans sa forme perringii, la plus ornementale. Son feuillage souple et frais sert d’écrin en mai-juin à des épis larges et trapus de fleurs rose tendre. La plante semble se moquer de la sécheresse. Il faut toutefois la mettre à l’écart du soleil brûlant.

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Berkheya purpurea des Jardins de Belleneau. Plante originaire des prairies montagneuses sèches d’Afrique du Sud. Evoquant un chardon, elle forme une rosette de larges feuilles épineuses, feutrées d’argent. De larges inflorescences sont portées par des tiges également épineuses et feuillues qui se divisent en rameaux porteurs de rosettes de 8 cm de diamètre à l’allure de marguerite, allant du pourpre au parme argenté. Espèce de belle rusticité dans les sols plutôt secs ou en tout cas bien drainés. Craint l’humidité stagnante en hiver.

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Crinum asiaticum de Hortus Veneris. Il fait bon chiner chez le pépiniériste Stéphan Cuzenic, car on est assuré d’y faire de belles rencontres. Un de ses dadas : les plantes de la famille des Amaryllis. Il les produit par semis, ce qui peut prendre beaucoup de temps, parfois ! Mais quand on aime …. La splendeur des floraisons, telle celle du gigantesque et mythique Crinum asiaticum, récompense l’attente. Et si nombre de plantes de Stéphan sont des raretés sur le marché, elles sont le plus souvent de culture très facile.

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Les Heuchères des Deux Caps. Elles ont été remises au goût du jour non par leurs fleurs mais par les couleurs exquises de leurs feuilles. Les Heuchères plaisent à beaucoup et n’ont pas fini de dévoiler toutes leurs qualités. Les obtentions de ces dernières années, aux tons citron, cuivre et acajou, se sont avérées très résistantes aux mauvais traitements. Et particulièrement contre toute attente à une absence prolongée d’arrosage. A la première pluie, elles reprennent vigueur. C’est le cas, entre autres, des chouchous de la maison comme Princess Alice qui est naine et celles de la série Dinosaur, cuivre, rouge ou jaune. Photo du cultivar Bloody Dinosaur.

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Les plantes de Causse de l’Armalette. Les plantes à l’honneur cette année sont très exactement représentées dans la gamme d’Isabelle et Benoît Beauvallet. Ils les définissent eux-mêmes comme des végétaux aptes à supporter vent froid en hiver et soleil ardent en été. Les merveilles que recèle leur pépinière sont donc adaptables à des climats plus nordiques. On y trouve une liste alléchante de cistes et beaucoup de plantes vivaces qui aiment cailloux et graviers. Quelques raretés pour piquer la curiosité des collectionneurs : Pélargonium endlicherianum, Euphorbia acanthothamnos et Paracaryum racemosum.

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Salvia multicaulis de Sylvatica. Une sauge rustique et quasi-nouvelle sur le marché. Elle est ligneuse, rampante, quasiment collée au sol. Elle porte un feuillage discret qui évoque celui de la sauge officinale et qui laisse ainsi toute la vedette à la floraison. Tiges légères, hautes de 20 à 30 cm, faites de jolies fleurs violette en mai-juin. Le spectacle se prolonge par les bractées acajou lumineux qui les entourent et persistent longuement. Sans doute le futur joyau de nombreuses rocailles et jardins de dalles et de graviers.

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Du côté des collections d’orchidées avec la maison Vacherot & Lecoufle. C’est la référence internationale dans le monde des orchidées. Leurs serres de Boissy-Saint-Léger abritent un patrimoine végétal et génétique unique. On évoque 29.000 références ! Avec des noms connus comme Cattleya, Paphiopedilum et Phragmipedium. Des potées fleuries sont régulièrement exposées dans des concours horticoles, comme dans le plus prestigieux d’entre eux organisé par la Royal Horticultural Society de Londres. A voir à St-Jean de Beauregard !!!

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Informations sur les stands d’Art de vivre côté jardin, les Evénements, les Prix et Trophées, le Baptême de la rose comestible Christian Le Squer,
Animations : restauration d’outils anciens, paillage avec Oyat, bourse d’échange, etc,
Atelier de jardinage pour enfants, Conférences & Signatures. Pour détails se reporter à :
www.chateaudesaintjeandebeauregard.com

LE DOMAINE DE VAUX-LE-VICOMTE EN 2020

Après son repos hivernal, le Château de Vaux-le-Vicomte, chef d’oeuvre du XVII° siècle, de l’architecte Le Vau, du peintre-décorateur Le Brun et du jardinier Le Nôtre, ouvrira ses portes le samedi 14 mars. Nouvelle saison donc, après d’excellents chiffres de fréquentation en 2019, et nouvelles attractions pour renouveler l’offre touristique, dont un « parcours sonore immersif » à l’image d’un théâtre sonore qui permettra aux visiteurs de se trouver plongés au milieu d’événements historiques qui se sont déroulées à Vaux.

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Un point d’histoire
« C’était une terre que je considérais comme mon établissement principal où je voulais laisser quelques marques de l’état où j’avais été. » Nicolas Fouquet, naguère Surintendant des finances du royaume de Louis XIV, trace ces lignes dans la prison qu’il ne quittera plus jamais. Un chef-d’oeuvre, Vaux-le-Vicomte, la fidèle amitié du poète La Fontaine et un procès politique célèbre conservent la mémoire de cet homme hors du commun.

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Le château de Vaux et l’immense jardin qui fut la première révélation de Le Nôtre nous parviennent intacts malgré les guerres et les révolutions, en dépit des mutations de goût qui ont marqué trois siècles d’histoire. Cette survivance exceptionnelle est le fruit de la volonté d’hommes de tous rangs et de toutes foutes fonctions qu’une passion commune pour ce lieu a réuni à chaque génération; qu’ils soient propriétaires, architectes, maçons, jardiniers, sculpteurs, peintres et charpentiers. Elle témoigne de l’enchantement exercé par Vaux où une nouvelle civilisation artistique a pris naissance.

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Le Domaine en quelques dates
1641. Acquisition des premières terres de Vaux par Nicolas Fouquet et début des travaux.
1661. 17 août. Nicolas Fouquet offre une réception somptueuse en l’honneur de Louis XIV.
1661. 5 septembre. Arrestation de Nicolas Fouquet.
1705. La veuve de Nicolas Fouquet vend le domaine au maréchal de Villars.
1764. César-Gabriel de Choiseul-Praslin se rend acquéreur de Vaux-le-Vicomte.
1875. Gaston de Choiseul met le domaine en vente aux enchères. Alfred Sommier, aïeul de la famille de Voguë, le rachète et entreprend de le restaurer.
1967. Patrice de Voguë, arrière petit-fils d’Alfred Sommier, reçoit le domaine en cadeau de mariage. Il l’ouvre au public dès l’année suivante pour faire face aux dépenses de préservation et de restauration.
2015. Ascanio de Voguë rejoint ses frères Alexandre et Jean-Charles à la direction de l’ensemble.

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Les recettes de Vatel
Au printemps 2020, le château va proposer une nouvelle expérience autour de la gastronomie du Grand Siècle, mise au point avec l’historienne Dominique Michel. Elle propose la découverte de l’art culinaire du XVII° siècle, avec une immersion dans une cuisine d’époque, en revisitant certaines recettes en vogue au siècle de Vatel. Un comédien formé pour l’occasion plongera les visiteurs dans l’atmosphère de l’époque. Et à l’issue de la démonstration, chacun pourra goûter les plats préparés.

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Parcours sonore immersif
Du 14 mars au 1er novembre, un parcours sonore immersif plongera les visiteurs au cours de l’Histoire. A partir de la tragédie rocambolesque de Nicolas Fouquet et des personnages qui l’ont accompagné : le roi, Le Nôtre, Molière, La Fontaine, on est en immersion dans le Grand Siècle et l’on revit les moments qui ont fait basculer la France dans la Monarchie Absolue. Cette expérience est possible grâce à une technologie qui diffuse les sons en trois dimensions.

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D’autres raisons de se réjouir
Vacances de Pâques du 4 au 19 avril
Décorations, maquillages gratuits et jeux de piste Grand Siècle dans tout le Domaine, avec cadeau pour tous les enfants. Accès gratuit pour les moins de 6 ans.
Week-end pascal du 11 au 13 avril
Une chasse au trésor géante conduit les visiteurs sur les traces d’illustres personnages au travers d’activités ludiques. Décorations, maquillages gratuits, balades à poneys, chasse aux oeufs.
Soirées aux chandelles tous les samedis de mai à octobre
Découverte de Vaux-le-Vicomte sous la lumière vacillante de deux mille bougies qui illuminent château et jardins à la française. Dîner possible et feu d’artifice d’or et d’argent avec musique.

programme détaillé sur : https://vaux-le-vicomte.com/actualite/evenements-2/
photos fournies par le domaine avec un ©de B-Aile Drone pour les vues aériennes :
https://www.b-ailedrone.fr

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MENTON FÊTE DU CITRON 2020

Dans les années 1930, la Riviera française voit arriver la fin de la «  Belle Epoque » et avec elle le déclin des séjours des riches hivernants sur les rives méditerranéennes. La municipalité mentonnaise désire réagir et conquérir une clientèle renouvelée pour entrer dans une nouvelle ère touristique. Alors pour se démarquer de ses voisins azuréens, Menton mise sur ce qui fait sa renommée depuis longtemps : le fameux Citron de Menton. Les équipes municipales mettent au point des structures de plusieurs mètres de haut, aux motifs articulés et aux ornements toujours plus recherchés. La communication autour de l’événement a depuis propulsé Menton à la pointe des destinations hivernales. L’Office de Tourisme local alimente la presse en superbes photos qui donnent envie de se joindre aux 200.000 spectateurs et parfois plus qui s’émerveillent pendant les deux semaines que dure la fête. Dates à retenir en 2020 : du samedi 15 février au mardi 3 mars.

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John Lemon raconte sa fête
John Lemon, petit citron au sourire jaune éclatant et mascotte de la Fête du Citron depuis 2014, raconte un belle histoire. « C’est en 1928 que tout commença dans les jardins du Riviera Palace. La direction proposa une exposition de fleurs et d’agrumes présentés dans des corbeilles. La clientèle de ce somptueux palace s’enthousiasma à tel point que l’idée fut reprise les années suivantes.

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« L’Amical des Fleuristes de Menton réfléchit à son tour à une célébration de ce fruit merveilleux auquel Menton devait tant. Et ce fut en 1934 la première organisation d’une Fête du Citron. Puis une autre sur trois journées l’année suivante, dans l’esprit d’un Carnaval sur la place de la Mairie. A partir de 1936 la fête fut introduite aux Jardins Biovès.

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« Le but premier de la fête était de montrer au public toutes les espèces de fruits de la famille des agrumes cultivés dans la campagne et les jardins de Menton et ses environs. Ainsi que plantes, fleurs et fruits exotiques caractérisant les exportations agricoles et la douceur du climat. Des parterres furent réalisés en citrons et en oranges. Et à partir de 1955, chaque fête eut son thème.

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Quelques chiffres
1928 Première exposition de fleurs et d’agrumes dans les jardins de l’hôtel Riviera Palace.
1935 Première affiche de la Fête du Citron et premier corso.
1936 La fête du Citron est organisée sur 6 jours. 10000 citrons et 12000 oranges sont utilisés pour la réalisation des motifs au sol.
1957 Les premiers motifs aériens font leur apparition. Suite au grand gel de 1956, l’organisation est obligée de s’approvisionner en Sicile pour répondre aux besoins grandissants en fruits.
1978 Devant l’affluence que suscite l’événement, la durée de la fête est portée à deux semaines.
1982 Un record : 100 tonnes d’agrumes sont nécessaires à la confection des chars et des motifs.
2015 Durant l’hiver 1955, les tracteurs remplacent les ânes pour tirer les chars. Soixante ans après, la fête inaugure les premiers chars autotractés.

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Visite des Jardins Biovès
En 2020 le Citron sera en fête de Tokyo à Mexico car des coutumes mondiales traverseront les frontières pour une escale exceptionnelle à Menton. Entre originalité et rituel, les spectateurs entreront dans un univers interculturel célébrant les traditions à travers de somptueux décors ornés d’agrumes. C’est une promesse de couleurs et de douceurs dans l’hiver mentonnais. Conditions d’accès : se reporter au site internet dédié  www.feteducitron.com

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Avec l’IGP le citron renaît
L’Indication Géographique Protégée (IGP) est l’aboutissement d’un long processus de reconnaissance dont bénéficie depuis 2015 le Citron de Menton. La certification se base sur un cahier des charges élaboré par l’Association pour la Promotion du Citron de Menton avec le concours de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité.

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www.feteducitron.com