L’édition printanière de la prochaine Fête des Plantes de Saint-Jean de Beauregard, en Essonne, a choisi ses dates : 24, 25 & 26 avril 2020. Son thème portera sur un sujet d’actualité : les bouleversements climatiques et leurs conséquences sur le jardin. Car les dernières années ont été éprouvantes pour les végétaux et les jardins en ont souffert. De multiples épisodes de sécheresse ont anéanti beaucoup d’espoirs. Cela a orienté les amateurs vers les plantes qui cherchent ou supportent les terrains secs. Les professionnels leur ont emboîté le pas en proposant à la vente plus d’espèces sobres en eau ou qui peuvent se passer d’arrosage puisqu’il faut désormais économiser l’eau. Ces firmes éco-responsables vont se retrouver dans les allées de Saint-Jean et chacun pourra aller à leur rencontre et questionner les exposants.
Le changement climatique est sur toutes les lèvres : étés caniculaires, vents violents, inondations… Où vont nos jardins dans tout cela ? Des climatologues prédisent que Bordeaux connaîtra dans une trentaine d’années le climat actuel de Tanger. Les jardiniers sont donc tenus de modifier leurs attitudes en se tournant vers les espèces capables de bien vivre ces bouleversements. Sans chercher très loin, il y a d’abord certains asters présentés par Passion Vivaces. Peu de pépinières en proposent une gamme aussi vaste : pour l’été ou pour l’automne, des plantes hautes ou courtes, à l’allure sophistiquée ou champêtre. Passion Vivaces, détenteur de la collection de référence Aster du CCVS, offre tout ce qu’il faut, avec conseils à l’appui pour inviter chez soi les mieux adaptées.
Acanthus dioscoridis de l’Atelier du végétal. Les acanthes sont surtout connues pour trois espèces et leurs variantes. C’est oublier que ce genre possède d’autres merveilles, pas toujours rustiques il est vrai. C’est une bonne raison pour découvrir l’Acanthus dioscoridis dans sa forme perringii, la plus ornementale. Son feuillage souple et frais sert d’écrin en mai-juin à des épis larges et trapus de fleurs rose tendre. La plante semble se moquer de la sécheresse. Il faut toutefois la mettre à l’écart du soleil brûlant.
Berkheya purpurea des Jardins de Belleneau. Plante originaire des prairies montagneuses sèches d’Afrique du Sud. Evoquant un chardon, elle forme une rosette de larges feuilles épineuses, feutrées d’argent. De larges inflorescences sont portées par des tiges également épineuses et feuillues qui se divisent en rameaux porteurs de rosettes de 8 cm de diamètre à l’allure de marguerite, allant du pourpre au parme argenté. Espèce de belle rusticité dans les sols plutôt secs ou en tout cas bien drainés. Craint l’humidité stagnante en hiver.
Crinum asiaticum de Hortus Veneris. Il fait bon chiner chez le pépiniériste Stéphan Cuzenic, car on est assuré d’y faire de belles rencontres. Un de ses dadas : les plantes de la famille des Amaryllis. Il les produit par semis, ce qui peut prendre beaucoup de temps, parfois ! Mais quand on aime …. La splendeur des floraisons, telle celle du gigantesque et mythique Crinum asiaticum, récompense l’attente. Et si nombre de plantes de Stéphan sont des raretés sur le marché, elles sont le plus souvent de culture très facile.
Les Heuchères des Deux Caps. Elles ont été remises au goût du jour non par leurs fleurs mais par les couleurs exquises de leurs feuilles. Les Heuchères plaisent à beaucoup et n’ont pas fini de dévoiler toutes leurs qualités. Les obtentions de ces dernières années, aux tons citron, cuivre et acajou, se sont avérées très résistantes aux mauvais traitements. Et particulièrement contre toute attente à une absence prolongée d’arrosage. A la première pluie, elles reprennent vigueur. C’est le cas, entre autres, des chouchous de la maison comme Princess Alice qui est naine et celles de la série Dinosaur, cuivre, rouge ou jaune. Photo du cultivar Bloody Dinosaur.
Les plantes de Causse de l’Armalette. Les plantes à l’honneur cette année sont très exactement représentées dans la gamme d’Isabelle et Benoît Beauvallet. Ils les définissent eux-mêmes comme des végétaux aptes à supporter vent froid en hiver et soleil ardent en été. Les merveilles que recèle leur pépinière sont donc adaptables à des climats plus nordiques. On y trouve une liste alléchante de cistes et beaucoup de plantes vivaces qui aiment cailloux et graviers. Quelques raretés pour piquer la curiosité des collectionneurs : Pélargonium endlicherianum, Euphorbia acanthothamnos et Paracaryum racemosum.
Salvia multicaulis de Sylvatica. Une sauge rustique et quasi-nouvelle sur le marché. Elle est ligneuse, rampante, quasiment collée au sol. Elle porte un feuillage discret qui évoque celui de la sauge officinale et qui laisse ainsi toute la vedette à la floraison. Tiges légères, hautes de 20 à 30 cm, faites de jolies fleurs violette en mai-juin. Le spectacle se prolonge par les bractées acajou lumineux qui les entourent et persistent longuement. Sans doute le futur joyau de nombreuses rocailles et jardins de dalles et de graviers.
Du côté des collections d’orchidées avec la maison Vacherot & Lecoufle. C’est la référence internationale dans le monde des orchidées. Leurs serres de Boissy-Saint-Léger abritent un patrimoine végétal et génétique unique. On évoque 29.000 références ! Avec des noms connus comme Cattleya, Paphiopedilum et Phragmipedium. Des potées fleuries sont régulièrement exposées dans des concours horticoles, comme dans le plus prestigieux d’entre eux organisé par la Royal Horticultural Society de Londres. A voir à St-Jean de Beauregard !!!
Informations sur les stands d’Art de vivre côté jardin, les Evénements, les Prix et Trophées, le Baptême de la rose comestible Christian Le Squer,
Animations : restauration d’outils anciens, paillage avec Oyat, bourse d’échange, etc,
Atelier de jardinage pour enfants, Conférences & Signatures. Pour détails se reporter à :
www.chateaudesaintjeandebeauregard.com