CHAUMONT OUVRE SES PORTES….. ET QUE LA FETE COMMENCE !

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Jeudi 7 mai, Chantal Colleu-Dumond, directrice du Domaine de Chaumont-sur-Loire, et les grands élus de la Région Centre recevaient des centaines d’invités pour inaugurer la saison 2015 et son Festival International des Jardins. Chaque année décline un thème. Cette fois, et jusqu’au 1er novembre, les visiteurs de Chaumont (plus de 400.000 l’an dernier) se régaleront de « Jardins extraordinaires et de Jardins de collections ».

Tout collectionneur d’objets, d’oeuvres ou de plantes rares est aspiré par une passion dévorante. Collectionner, c’est rassembler ce qui est rare ou beau. C’est aussi rechercher le divers, le multiple et le différent. Le jardin d’un collectionneur est une sorte de cabinet de curiosités végétales qui réjouit son auteur. 25 concepteurs montrent leur projet, chacun dans un petit jardin qui lui est alloué. Ce sont des paysagistes, des décorateurs, des architectes qui viennent de partout : de France bien sûr mais aussi des Pays-Bas, Italie, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni, Suisse, Afrique du Sud. Un guide de visite officiel des Jardins 2015 est disponible à l’accueil, en français et anglais.

Le Festival des Jardins offre donc un renouvellement annuel de son spectacle. Hiver et printemps sont mis a profit pour installer le décor, comme au théâtre. L’épanouissement complet de ces mises en scènes arrive au début de l’été. Alors et afin d’attendre que la chrysalide se transforme en papillon, il reste plus de temps pour découvrir dans le grand parc aux cèdres centenaires les oeuvres d’art contemporain dispersées sur l’ensemble du Domaine. Voici ma sélection :

Patrick Dougherty, monument végétal

Des formes à la fois aériennes, végétales, monumentales. Aux détours des bosquets, elles interpellent les visiteurs par leur allure mi-naturelle, mi-architecturale.

Antti Laitonne, l’arbre chevalier

Une performance à la confluence du body art et du land art. L’arbre chevalier recouvert d’une armure métallique se présente comme un héros d’autrefois se protégeant des attaques des hommes.

Nikolay Polissky, les racines de la Loire

C’est le fruit d’une recherche architecturale et écologique : une grande silhouette végétale couverte de milliers de ceps de vigne comme un immense serpent venu prendre possession d’un espace entre bois et prairie.

Christian Lapie, la constellation du fleuve

Figures sombres et intemporelles, étranges et protectrices à la fois, ces sculptures captent inexorablement le regard par l’extraordinaire et universelle présence qu’elles dégagent.

Henrique Oliveira, momento fecundo

En contreplaqué et bois de palissade de chantier, matériau pauvre très répandu au Brésil, par le peintre et sculpteur brésilien Henrique Oliveira, voici une oeuvre monumentale qui occupe entièrement une grange à la façon d’un immense serpent ou d’une racine géante.

www.domaine-chaumont.fr