DECOUVERTES & ACTUALITES AU JARDIN

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J’ai testé un taille-haies électrique sans fil.
Voici un taille-haies qui va vous changer la vie. Avec lui, finis les moteurs thermiques récalcitrants qui ne démarrent pas du premier coup, lourds pour la plupart. Fini aussi le taille-haies électrique avec fil pour branchement au secteur avec lequel on a plus vite fait de couper le fil que les tiges des arbustes ! Cette nouvelle technologie, on la doit à la marque allemande Einhell, créée en 1964, devenue spécialiste du matériel de jardinage et bricolage, qui conçoit des outils électroportatifs fiables, légers et puissants. L’entreprise innove avec une vingtaine de nouveaux produits équipés de la dernière génération des batteries Power X-Change lithium-Ion. Celui qui nous intéresse le plus pour les jardins est bien le taille-haie référencé GE-CH 1855/1 LI Kit.
Indications du fabricant : Longueur de coupe de la lame 550 mm, temps de charge une demi-heure, autonomie de temps de travail : jusqu’à 1H20 selon les circonstances.
Comme pour tous les produits nouveaux de bonne qualité, beaucoup d’avantages en comparaison des anciens et notamment au niveau de la sécurité. Car un contacteur de sécurité à 2 mains évite le déclenchement involontaire de la lame lors du déplacement et du nettoyage de l’outil. La protection de l’utilisateur s’en trouve améliorée. Un frein assure l’arrêt de la lame en moins d’une seconde et empêche la poursuite de la coupe. Prix à partir de 199 euros TTC avec batterie et chargeur rapide. La batterie s’adapte bien entendu sur les autres produits de la gamme comme le scarificateur-aérateur, la motobineuse, la tondeuse à gazon, une meuleuse d’angle (les bricoleurs comprendront).

Le taille-haies testé est arrivé par La Poste dans son emballage carton à la fois solide et élégant. Sauf à être totalement allergique aux gestes basiques du bricoleur, le montage du protège-main et de la poignée de guidage ne présente pas de difficultés particulières. Le mode d’emploi est clair. Ce qui fait plaisir dès la première utilisation, c’est le poids de l’appareil et le bruit du moteur. Vos voisins ne seront pas dérangés par le tintamarre qu’on entend parfois dans les jardins le printemps revenu. Quant au poids annoncé de 2,400 kg, on ne s’en rend pas compte tellement la fonctionnalité nous enchante. Ce taille-haies caresse la haie et les bouts de tiges coupées verticalement tombent d’eux-même. Nécessité toutefois de se couvrir les mains avec une bonne paire de gants de jardin. Et éventuellement port de masque pour protéger les yeux de la poussière toujours présente dans les haies bien denses. L’appareil est muni d’un interrupteur de sécurité deux mains. Dès qu’une des deux mains abandonne sa pression, l’appareil stoppe. L’accumulateur se pose et se dépose avec grande facilité. Ceci présente un avantage majeur : on n’hésite pas à le retirer quand on transporte l’appareil ou qu’on le nettoie. Ainsi pas de risque de déclenchement intempestif dangereux. Une remarque à suivre qui est bien spécifiée par Einhell : taille du bas vers le haut en demi-arc de cercle. Et utiliser le collecteur d’herbe coupée pour les coupes à l’horizontale, ce qui permet d’évacuer facilement les parties sectionnées. L’opération de taille s’en trouve grandement facilitée. Point important : le modèle testé n’entre pas dans la gamme des outils professionnels. Il est parfait en usage privé devant des broussailles et des haies faites d’arbustes à tiges fines comme troène, Lonicera nitida, lierre, buis, abélia, amélanchier, thuya. Il faut donc renoncer à intervenir sur des espèces à tiges grosses et rigides comme laurier cerise, pyracantha, hêtre ou charme. Entretien réduit décrit dans le livret, qui est à lire avant la première utilisation !

pour en savoir plus : www.einhell.fr

Essai d’un désherbant d’origine végétale : mise en garde !
Les désherbants font parler d’eux ! Ce n’est pas récent. Depuis les exploits du Roundup, on a appris à se méfier. L’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a pour mission d’évaluer les risques présentés par ces derniers et d’autoriser leur mise sur le marché. Après un premier refus, l’agence admet désormais sous certaines conditions l’usage d’un désherbant d’origine végétale composé d’acide pélargonique, tirée d’un pélargonium.
Plusieurs firmes phytosanitaires à l’affut de service rendu aux irréductibles jardiniers qui ne souhaitent pas passer trop de temps à combattre à la main chardons, liserons et autres végétations encombrantes proposent le produit miracle. Compo France en particulier avec son « Clairland® ». Préparation multi-usages : cela va du nettoyage du sol avant les mises en culture, à l’entretien général depuis le potager jusqu’aux arbres fruitiers, arbres et arbustes d’ornement et massifs de plantes à fleurs. Il y a des délais à respecter dans les pulvérisations, tous clairement indiqués sur l’emballage : 3 jours par exemple avant la récolte des légumes et quelques heures seulement sur la pelouse qu’on souhaite rendre propre. Ultime mise en garde : l’acide pélargonique est irritant sur la peau et les yeux. Gants et lunettes sont donc indispensables.

pour en savoir plus : https://www.anses.fr/fr/system/files/HERBISTOPS_PPVO_2015-1549_Ans.pdf & http://lasabline.over-blog.com/article-mefiez-vous-des-desherbants-dits-naturel-110948866.html
Promenade parmi les orchidées à Rueil-Malmaison.
Si vous aimez les orchidées, autant celles des fleuristes à grosses fleurs qui peuvent vivre en pots dans les appartements très longtemps que les plus discrètes qu’on dit sauvages et qui poussent spontanément dans nos fossés de campagne et sous-bois clairs, vous pouvez aller à leur rencontre du 24 au 26 mars à la Maison de l’Europe de Rueil-Malmaison. L’ Association Orchidée92 y présentera des milliers de plantes venant de sources très variées. Il y aura des producteurs comme La Cour des Orchidées et Vacherot France, ainsi qu’une partie de la collection du Jardin du Luxembourg-Sénat, des conférences et différentes démonstrations. Une retient l’attention. On invite les visiteurs à venir avec ses propres orchidées pour recevoir une leçon de « comment bien faire les rempotages » dans le substrat spécial qui convient. A noter aussi la présence d’un espace librairie spécialisée jardin et d’artisans travaillant autour de motifs floraux. Egalement la présentation de tillandsias très en vogue et qui semblent pouvoir vivre de l’air du temps.

programme complet : http://orchidee92.ffao.free.fr/
Fertilisant pour cultures biologiques.
Chaque jardinier n’a qu’une idée en tête : nourrir son sol correctement car une terre pauvre ne donnera que des plantes chétives, peu de fleurs, de maigres légumes, voire pas ou peu de fruits. S’il est possible de produire à domicile des terreaux et des composts, faire murir des fumiers trouvés dans le voisinage à la campagne, il en va différemment à la ville. Sous la marque BOVISOL, la firme Terralys jardin a résolu le problème en fabriquant de la nourriture pour sol qui se présente sous forme de granulés secs, propres, dégageant une odeur pas désagréable, économiques par conditionnement de 20 kilos et surtout compatibles avec les cultures biologiques. Bovisol est un fertilisant complet ayant 4 actions : il maintient le taux de matières organiques du sol, stimule sa vie microbienne dont on redécouvre l’importance, améliore sa structure et, par sa libération progressive, assure durablement la fertilisation, soit 40% sur les trois premiers mois et le reste sur les deux années suivantes. Bovisol est composé de matières végétales tirées des pulpes de raisin, de café et de cacao, de fumier de ferme et de dolomie (chaux+magnésie) qui joue un rôle fondamental contre l’acidification de la terre. A utiliser principalement entre février et juin, puis en septembre et octobre.

http://www.terralys.fr/jardin/images/depliant-bovisol.pdf

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