FETE DE LA SOUPE AU JARDIN DE SASNIERES

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Une date à retenir pour occuper un dimanche qu’on espère ensoleillé : le 13 novembre 2016. Dans le Jardin de Sasnières, en Loir-et-Cher, au sud de Vendôme, se tiendra le 4ème édition de « la Fête de la Soupe ».

Voici le communiqué officiel pour cette opération, comme on peut la lire sur le site internet du jardin
« Le dimanche 13 novembre 2016 : Fête de la soupe ! Soupe de mots !
La Fête de la Soupe a pour but d’organiser un concours « bon enfant » entre plusieurs équipes de soupiers qui auront envie de faire goûter leur création de soupe. Vous pouvez d’ores et déjà demander votre bulletin d’inscription au concours de soupe. Vous êtes invités à venir concourir, goûter, commenter, passer un moment agréable à discuter avec les participants et vous aurez la possibilité de choisir la soupe que vous préférez. La soupe de mots consiste en une liste de mots imposée avec laquelle chaque participant doit composer un texte. Pour plus d’informations : association.jardindesasnieres@orange.fr

L’entrée à la fête est gratuite.

Le kit de dégustation acheté 5€ vous permettra de goûter à toutes les soupes. »

Beau programme donc. Les amateurs de soupes accompagnent Molière quand il déclare « Je vis de bonne soupe et non de beau langage ». Les soupes sont multiples et se cuisinent depuis des millénaires. Elles sont à base de graines, de plantes, de viandes. D’anciens écrits mentionnent qu’à Athènes la soupe de lentilles entretient le moral des troupes. Dans la Chine des temps anciens on parle de soupes de riz et de fèves. Les Byzantins se régalent de soupes de poissons aux légumes, très relevées et sucrées de miel. Plus tard, en Corse, avec des châtaignes séchées, on fait de la soupe au lait de chèvre, épaissie de vermicelles ou de petits macaronis très courts. Cette soupe est si épaisse que la cuillère tient droite dans le bol. Au XIIème siècle chez nous, on commence à parler de « tremper la soupe ». On verse du bouillon brûlant fait de viandes, de légumes ou de vin sur d’épaisses tranches de pain. Un peu boudée pendant les trente glorieuses où des nourritures plus chic la détrône, les soupes reviennent en force depuis dix ans. Et c’est tant mieux car elles possèdent des qualités diététiques et nutritionnelles excellentes. On ne grossit pas avec elles. Et c’est aussi une façon déguisée de faire manger des légumes aux enfants qui ne les aiment pas trop.

Ce tourisme autour de la soupe, des soupes faudrait-il dire, se déroule donc dans le lieu le plus charmant qui soit de la Vallée du Loir. Dans le Jardin de Sasnières, on trouve un joli mouvement de terrain, des bâtiments exquis, de l’eau pure qui sort de sources au coeur d’un grand plan d’eau et un environnement jardinier fleuri de premier ordre. En 1960, la maison dont hérite Rosamée Henrion est à l’abandon depuis 1914. Pour loger sa famille composée de quatre jeunes garçons, elle doit restaurer la maison et éclaircir la verdure alentour. Passionnée de botanique et d’art des jardins, Rosamée apprend vite de ses nombreux voyages dans les jardins anglais. Nouveaux dessins, nouvelles plantations entre 1975 et 1995. Beaucoup d’abattages d’arbres trop vieux, mal formés ou se gênant les uns les autres, durant la période afin de laisser entrer le soleil et faire un jardin joyeux. Beaucoup de fleurs dans de nombreux massifs du printemps à l’automne. En 1996, le jardin ouvre au public, avec boutique et salon de thé dans l’ancien moulin à eau. En 2004, le jardin est labellisé « Jardin remarquable » par le Ministère de la Culture et de la Communication.

www.jardin-plessis-sasnieres.fr

Grand manquant dans le jury 2016 : Jean-Pierre Coffe, décédé au printemps dernier

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