PLANTES PARTENAIRES POUR LA LUTTE ANTI-VIRUS

La pandémie virale que nous connaissons à l’échelle de la planète sous le nom de « COVID 19 » met en lumière toute la littérature qui tourne autour de la lutte contre les virus. Il parait donc intéressant de présenter un livre juste sorti de presse (mars 2021) aux Editions Ulmer, « La Force des plantes contre les virus ». Claudia Ritter, son autrice, est naturopathe et maîtresse de conférence sur les sujets de santé naturelle. Elle jette un pont entre les connaissances thérapeutiques traditionnelles et les résultats récents de la recherche scientifique dans le monde des plantes. Et passe en revue une vingtaine des meilleures plantes connues pour leur capacité à renforcer nos défenses immunitaires, et échapper ainsi aux virus ou en atténuer les symptômes.

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Les virus (du latin virus = poison) existaient bien avant nous. Ils ne possèdent pas de métabolisme propre, ne peuvent pas se multiplier sans une cellule hôte, ni se déplacer. Mais s’ils parviennent à entrer dans une de nos cellules, ils deviennent dangereux car ils bouleversent le bon fonctionnement de ces dernières. Quoique tous les virus ne soient pas dangereux ! Et certains d’entre eux ont même pu nous aider au cours de l’évolution de l’humanité. Leurs dimensions s’expriment en milliardièmes de millimètre, ce qui les rend invisibles aux microscopes ordinaires. Leurs portes d’entrée dans notre corps sont essentiellement les muqueuses de la bouche, du nez, de l’oeil, et les blessures cutanées. C’est ainsi qu’au fil des siècles, on les a nommé grippe intestinale, hépatite, rage, herpès, varicelle, zona, rougeole, oreillons et le désormais célèbre coronavirus ! Sur une vingtaine de pages Claudia Ritter témoigne dans un langage médical simplifié des pathologies les plus connues liées aux agressions virales. Le reste du livre met en lumière les plantes les plus faciles à cultiver chez soi, à trouver sur les marchés et comment s’en servir. En voici quelques unes.

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GINGEMBRE / ZINGIBER OFFICINALIS. Epice et remède réchauffant. Il procure une chaleur douce et prolongée car il active la circulation sanguine dans les organes et dilate les vaisseaux, ce qui est utile lors d’un refroidissement. Efficace contre les germes pathogènes des maladies de l’appareil respiratoire. Très apprécié en Asie et depuis longtemps, autant en cuisine qu’en naturopathie. Originaire des régions tropicales et subtropicales, il ne faut pas espérer pouvoir le cultiver dans son jardin. Mais on peut tenter une culture en pot, sur balcon, terrasse ou en serre. Claudia Ritter l’explique très bien et elle donne de nombreuses recettes pour sa consommation.

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RAIFORT / ARMORACIA RUSTICANA. Plutôt connu comme condiment, le raifort brûlant est aussi un remède maison polyvalent contre les douleurs et d’innombrables maladies infectieuses, virales ou bactériennes. C’est une plante vivace botaniquement proche de la moutarde et originaire des steppes russes, puis propagée dans les pays scandinaves. On en consomme la racine qui se trouve dans le commerce. On peut facilement le cultiver dans un jardin. Pour Claudia Ritter, le raifort est un remède exceptionnel pour son action préventive et curative des infections virales, rhumes, sinusites, bronchites. Dans les recettes indiquées, il est précisé que la racine doit être toujours fraîchement râpée. C’est un trésor à notre porte !

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AIL / ALLIUM SATIVUM. Nous connaissons tous cette plante à l’odeur pénétrante qui est cultivée chez nous depuis des siècles. La science a mis en évidence sa richesse en oligo-éléments : potassium, calcium, magnésium, fer, cuivre, zinc, sélénium. C’est dans l’ail cru qu’on les rencontre. A la cuisson, ils disparaissent en grande partie. Mais l’ail cru communique à l’haleine une odeur désagréable qu’on peut masquer en mâchant des tiges de persil ou des graines de cardamome. Facile à cultiver au jardin dans une terre ordinaire et plutôt au soleil avec peu d’arrosage. Son action antibactérienne et antivirale semble établie. D’où l’idée de tranche de pain complet grillé, tartinée de beurre et recouverte de lamelles d’ail et condiments comme ici sur la photo. A réserver pour le télétravail !

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MENTHE POIVRÉE /  MENTHA PIPERATA. Des différentes menthes disponibles, il faut préférer la menthe poivrée pour sa teneur élevée en menthol et son goût puissant. Elle n’existe pas à l’état sauvage. Car elle est le produit d’un croisement naturel au 17ème siècle entre deux autres espèces. Ce qui veut dire qu’on ne peut la multiplier que par boutures des tiges ou stolons qu’elle produit en quantité. Semer des graines est perte de temps car les plants qui en sortiraient seraient une régression sans menthol. A consommer sans excès en raison de certaines contre-indications largement expliquées dans le livre. Comme sont précisées toutes les bonnes actions dont elle est capable vis à vis des virus et des bactéries pathogènes.

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OLIVIER / OLEA EUROPAEA. Claudia Ritter mentionne bien sûr les qualités nutritives des olives fruits et de l’huile d’olive vierge extra. Mais elle veut surtout attirer l’attention sur les vertus médicinales des feuilles de l’olivier. On sait d’expérience en naturopathie que, au début d’une infection virale, le gargarisme (dans la cavité buccale et l’arrière-gorge) avec une infusion de feuilles d’olivier et la prise d’extraits (voir magasins diététiques) de l’arbre produisent des effets appréciables.

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SOUCI DES JARDINS / CALENDULA OFFICINALIS. Le souci des jardins a longtemps été une plante médicinale majeure cultivée dans les jardins paysans, mais aussi vendue en officine, endroit de la pharmacie où se faisait le négoce, d’où l’appellation officinalis. En phytothérapie, on utilise surtout les pétales, nommés ligules dans ce cas, récoltés à complet épanouissement estival. Processus de séchage indiqué par Claudia. Pensez aux infusions de souci en cas d’inflammation des muqueuses. Ainsi qu’au baume maison, facile à fabriquer, pour accélérer la cicatrisation des blessures et éviter une infection.

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Ci-dessus :  SUREAU NOIR / SAMBUCUS NIGRA. Fleurs et fruits du sureau noir participaient dans le passé à la bonne santé des habitants des campagnes où l’arbuste poussait à foison à peu près partout et dans les haies en particulier. Avant de récolter, visionner le petit film YouTube grâce au lien en bas d’article. Pour les qualités générales du sureau noir bienfaiteur, les six pages que Claudia Ritter lui consacre ne laissent aucun doute : super plante !

Ci-dessous : THYM / THYMUS VULGARIS. En soin comme en cuisine, on utilise la plante fleurie. On la récolte pendant les vacances en Provence et les contrées du Sud où la terre est plutôt sèche et ensoleillée. Plus au Nord, il faut lui réserver un carré au jardin à l’écart des autres cultures qui gêneraient sa croissance. Plante médicinale de première nécessité nommée l’antibiotique du pauvre, si efficace dans les maux de gorge et la toux rauque. Son action sur les voies respiratoires en fait bien un allié pour les attaques virales en général.

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http://www.editions-ulmer.fr/editions-ulmer/la-force-des-plantes-contre-les-virus-prevenir-et-traiter-les-infections-renforcer-les-defenses-immunitaires-777-cl.htm
En librairie à partir du 4 mars 2021   14,95 euros 

https://www.youtube.com/watch?v=opK916rBGyY  :  Voir ce film pour éviter confusion entre sureau noir et sureau yèble toxique.