Valérie Pirlot vit dans le Somerset, sud-Angleterre, un pays de collines aux formes rebondies connu pour son exceptionnelle beauté. Sa passion pour la nature, elle la vit de nombreuses façons, par la peinture notamment. Ses oeuvres, à l’huile pour l’essentiel, réinventent le monde des jardins et des paysages, en quête du secret impalpable de l’instant.
« Je suis née en Belgique, mais j’habite à Bath depuis dix ans dans une ancienne maison en pierre dorée des Cotswolds. Mon petit jardin tout en longueur est occupé par une rocaille un peu sauvage garnie de plantes aromatiques, de myosotis et d’ancolies qui se ressèment volontiers un peu partout. Je laisse faire, c’est dans ma nature. » Son travail de graphiste à mi-temps et ses deux enfants lui laissent peu de temps pour jardiner. Elle se contente de garnir de fleurs quelques pots sur la terrasse. Mais dès qu’elle a un moment de liberté, elle disparaît au fond du jardin, dans un petit studio où elle a aménagé un atelier de peinture.
La peinture en plein air. Le « plein air » commence sur le seuil de la maison, dans le jardin, au bord d’un chemin. « Ce qui a marqué un tournant dans ma passion artistique, c’est mon installation en Angleterre. J’ai découvert les plaisirs de la peinture en plein air à la façon des Impressionnistes. Je ne me lasse pas de peindre la ville de Bath sous toutes ses coutures, les ponts sur la rivière, la campagne bucolique et les jardins au gazon velouté. Les Anglais ont la main verte ! Le climat doux a permis d’adopter un nombre incroyable de plantes. Chaque jardin est soigné avec amour. »
Le charmes des potagers collectifs. Valérie aime s’installer dans les petits potagers collectifs. Les « allotments » racontent une histoire, une vieille cabane qui s’écroule, des outils, un banc ou même une serre en plastique. Tous ces détails contribuent à la magie de la scène. A Bath, les potagers collectifs offrent souvent des vues à couper le souffle car la ville est installée sur sept collines. « Peindre dans ces endroits est ressourçant et inspirant. Il m’arrive de discuter avec les personnes qui jardinent. C’est un endroit très convivial. Et je reçois parfois des fruits et des légumes lorsque la récolte a été généreuse. »
Aux confins de l’impressionnisme et du fauvisme. « Peindre sur place, en plein air, encourage la fraîcheur et la spontanéité du dessin. Il s’agit de peindre par tous les temps et de capturer une scène avec la magie de l’instant. La lumière change, les nuages passent. Il faut travailler très vite et réduire les coups de pinceaux à l’essentiel. On n’a pas le temps de se perdre dans les détails. La rapidité des traits de pinceaux rend le travail instinctif et spontané. Il s’agit de capturer une impression avec un minimum de traits et de couleurs, tout en disant le maximum de choses. J’aime l’idée de créer une peinture qui serait l’essence d’un endroit mais qui ne dirait pas tout. Et comme le disent les Anglais : less is more ! »
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sociétés UK de peintres que Valérie à rejoint :
https://www.bsaorg.uk
https://www.britishpleinairpainters.co.uk
et encore :
https://www.valeriepirlot.com
http://valeriepirlot.blogspot.com