L’HOMME QUI SAIT PARLER A L’OREILLE DES ARBRES FRUITIERS

Larousse vient de confier à Eric Dumont le soin d’écrire un livre pour renseigner efficacement sur l’art de planter et cultiver des arbres fruitiers produisant des fruits savoureux, tout en faisant fortement référence aux pratiques bio ! Eric Dumont était la personne adéquate car, depuis son enfance, il vit au coeur d’une entreprise spécialisée dans ce domaine. Il bénéficie d’une excellente réputation. Issu d’une famille où les gènes parlent pour lui : 14 générations de pépiniéristes et un arrière-grand-père célèbre, Charles Baltet, qui a marqué de son empreinte le monde horticole international au XIXème siècle.

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Quel bonheur de croquer dans une pomme qui vient de son jardin ! Et que dire des framboises parfumées et des cerises sucrées et charnues qui ne demandent qu’à être cueillies. Eric Dumont explique dans son livre quels fruitiers inviter chez soi et comment les entretenir de manière naturelle. Alors que planter ? Cela dépend du sol de chacun, de sa position géographique (en terme de climat), de la surface dont on dispose. Et de ses envies ! Il évoque tous ces sujets qui conditionnent la réussite ainsi que les pratiques et les soins de base : les gestes de la plantation, les distances entre les sujets en fonction de la forme choisie, la pose du paillage, les règles de l’arrosage et bien sûr la taille. Il indique les sources fertilisantes qui vont nourrir le sol sans le polluer, comment se débarrasser « en douceur » des petites bêtes qui peuvent saccager une récolte. Et puis quelques principes de récolte et de stockage.

On évoque la taille. Bien entendu ! car c’est bien la question qui fait peur à chacun. Faut-il réellement tailler et comment ? Par des photos et dessins, Eric Dumont se fait pédagogue. L’arbre non taillé pousse selon sa nature et sa vigueur. Il s’érige ou prend une forme de boule tout en se remplissant d’autant de branchages qu’il porte de bourgeons tout au long de sa ramure. La fructification va s’opérer tant que l’arbre est jeune. Et puis faute de soleil avec toutes les branches qui se sont développées, les fruits se raréfient et ne murissent plus. Lorsque l’air et la lumière ne circulent plus dans le houppier, l’arbre cesse d’évoluer  favorablement. Les mécanismes de la taille sont expliqués. A cela on peut ajouter que les cours de taille « sur site » avec un expert jardinier sont conseillés aux lecteurs.

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Le chapitre « à chacun son verger » fait le point sur l’agencement optimal d’une plantation planifiée de plusieurs essences fruitières. Le professionnel qui a l’habitude du développement de chacune conseille bien 8 mètres entre pommiers, pruniers, pêchers, abricotiers si on les achète en forme tiges ou demi-tiges, seulement 5 à 6 mètres si on préfère des buissons ou des fuseaux. Pour cerisiers, bigarreautiers et poiriers de plein vent, il faut aller jusqu’à 10 mètres. Les distances diffèrent et se réduisent avec les formes palissées. Eric Dumont passe en revue les différentes formes données à ces arbres sculptés par le pépiniériste et qu’il va falloir continuer à diriger tout au long de leur existence. Framboisiers, groseilliers, kiwis, kakis ne sont pas oubliés et les meilleures variétés du moment sont proposées.

Et puis il reste le moment crucial de la plantation, une étape importante dans la vie d’un arbre. Aux questions élémentaires, Eric Dumont répond. Quand faut-il planter ? Changement climatique ou pas, le dicton de la Sainte-Catherine reste toujours d’actualité : « au 25 novembre tout bois planté prend racine ». Cela signifie que les plantations de la fin novembre sont les meilleures. Les fruitiers qui sont transplantés à racines nues subissent forcément un choc entre l’arrachage de la terre du vendeur et la terre d’accueil. Ce calendrier alloue un bon mois au végétal pour commencer son installation avant les gels hivernaux. Le professionnel donne donc ses conseils : comment taille-t-on les branches, les racines ? Pour ces dernières, il évoque le pralinage et ses raisons, la préparation du trou de plantation et ses dimensions, le pourquoi du tuteurage, comment il s’opère et bien d’autres choses. Et n’est pas oubliée la profondeur de la plantation. On doit s’assurer que le bourrelet de greffe du bas du tronc reste visible. D’où le recours à un truc ancien qui consiste à se servir d’une baguette posée par terre (ou d’un manche d’outil) en guise de règle de niveau.

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https://www.editions-larousse.fr/livre/des-arbres-fruitiers-heureux-9782035966056
https://www.ericdumont.fr/14-generations-de-pepinieristes.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Baltet
https://www.ericdumont.fr/catalogue-eric-dumont.html

Siège de l’entreprise  :
42 avenue du 24 août
10800 Buchères
03 25 41 84 87

PLANTES D’APPARTEMENT : TENDANCES NOUVELLES

Echeveria, Sanseviera, Sempervivum, Sedum, Haworthia, Euphorbia, voici des noms de plantes qui participent depuis un demi-siècle à la décoration des appartements et des balcons. Avant 1970, le choix des plantes d’intérieur était très limité. Le goût pour les jardins qui s’est installé ensuite a boosté les cultures horticoles en développant la gamme végétale. Et lentement le mot « succulente » est arrivé et a pris racine dans le langage des jardiniers, des producteurs, des décorateurs et les fleuristes. Les succulentes, du latin succulentus à traduire par suc ou sève, sont des plantes capables plus que d’autres de stocker l’humidité dans leurs racines, leurs tiges ou leurs feuilles. Les Editions Delachaux et Niestlé viennent d’adapter en français un livre publié il y a deux ans aux USA sous le titre « Success With Succulents » écrit par deux experts du sujet John Bagnasco et Bob Reidmuller.

Couv Fascinantes succulentes

Il y a un demi-siècle, lorsqu’on pensait plantes d’appartement, venaient à l’esprit misère, sansevière et philodendron. Ces classiques ne constituent aujourd’hui qu’une partie infime de la palette des plantes robustes qui sont mises à disposition pour décorer les intérieurs et planter au jardin. La capacité des cactées et des succulentes en général explose tout simplement parce qu’elles sont belles, insolites et quasi indestructibles, à condition de ne pas trop les arroser. Dans les régions qui ne connaissent pas ou peu le gel et où l’eau manque en été, certaines espèces se prêtent à la plantation au jardin. Les deux auteurs américains expriment dans ce livre leurs idées sur la décoration qu’ils préconisent, expliquent les différences existant entre les cactées et les autres succulentes, montrent des photos spectaculaires des grandes euphorbes, de yuccas, d’aloès sur tronc qui atteignent plusieurs mètres en climat méditerranéen ou désertique. Ils mentionnent avec compétence les soins à apporter pour la mise hors gel en hiver, les principes de l’arrosage selon la saison, les parasites et la multiplication de tous ces trésors. Les 70 dernières pages dressent le panorama de cent espèces choisies parmi les meilleures. Avec une ou plusieurs photos pour chacune. En fait tout ce qu’il faut connaitre pour se lancer avec succès dans leur culture. Voici quelques portraits :

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Echeveria hybride en tout début de floraison

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Aeonium haworthii hybride ‘Kiwi’. L’espèce type est originaire des Iles Canaries.
Populaire et très décoratif. Risque de perte au-delà de -3°.
Très ramifié, il produit des rosettes colorées, mariant jaune et vert tilleul, à liseré rouge cramoisi.

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Agave ‘Confederate Rose’  du Mexique. Craint le gel.
Il produit des rejets en abondance. Ce qui donne des colonies denses en peu de temps.
Forme vite une rosette de 30 cm de diamètre, ce qui en fait un excellent sujet pour culture en pot.

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Agave ‘Blue Glow’ avec parenté mexicaine aussi, mais supporte le gel jusqu’à -5°.
C’est une hybride, une création de Kelly Griffin en Californie, apprécié pour la finesse de son coloris.
Comme pour la plupart, on peut arroser régulièrement en été et presque s’abstenir en hiver.

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Echeveria ’Neon Breakers’ une obtention hybride de Renee 0’Connell.
Il produit des rosettes de 15 à 20 cm de diamètre et ses rejets forment des touffes.
Les rosettes sont faites de nombreuses feuilles rouge violacé tirant sur le mauve.
Les bords frisés rose fluo évoquent un éclairage néon.
Cette sélection se singularise par une belle résistance aux parasites et maladies.

http://www.delachauxetniestle.com/ouvrage/fascinantes-succulentes/9782603026472 23,90 euros

LA BELLE HISTOIRE DU DIAMANT NOIR

L’aventure vécue par « Le Baron de la Truffe » – Serge Desazars de Montgailhard – s’est révélée assez inouïe pour donner aux Editions Sutton, de Tours, l’envie de faire un beau livre sur le travail et la passion qui animent ce trufficulteur hors norme installé en Touraine. Ce livre éclate d’intérêt par la qualité du texte écrit par Pierre Cléry, avec une superbe recherche iconographique. Grâce à l’exceptionnelle lumière qui se dégage des photos de Chanel Koehl, on touche au sublime. Et l’on est ébloui par ce champignon qui ne ressemble à aucun autre et qui fait les délices des fins gourmets qui peuvent se l’offrir et des gens des campagnes qui savent les trouver.

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La truffe est incontestablement un champignon mythique, symbole à la fois du luxe et du raffinement de la gastronomie française et italienne, et d’un art de vivre fondé sur une tradition rurale plongeant ses racines au plus profond de l’Ancien Régime. Mystérieuse, rebelle, fascinante et délicieuse, elle met les gourmets et les poètes en verve, échauffe parfois les esprits, plus souvent les sens, et suggère un savoir-manger que le monde entier nous envie.

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Il est une province qui, plus discrète que la Provence, le Périgord et le Quercy, possède une longue tradition truffière, c’est la Touraine, et plus précisément les alentours de Chinon, aux confins du Poitou loudunais, là où les galluches (terres rocailleuses en patois local) offrent à la truffe d’excellentes conditions d’existence : « Plusieurs forêts de Touraine produisent des truffes  d’une bonne qualité » affirmait déjà Alexandre Dumas dans son Grand dictionnaire de cuisine.

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Symbole de la renaissance de la trufficulture en sud Touraine, ces Tuber melanosporum récoltés près de Chinon, ces oeufs frais et cette appétissante plaquette de beurre promettent mille et un plaisirs à l’amateur de saveurs authentiques. Et pour accompagner le tout, quoi de mieux que le rouge velouté d’un Chinon ?  Un domaine des Truffières, bien entendu. Si le marché aux truffes de Marigny-Marmande, fondé en 1994, est localement le plus connu, il faut aussi citer celui de Richelieu ainsi que la fête de la truffe qui remporte à Chinon un beau succès populaire.

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Un peu de botanique ! Les truffes (il en existe de plusieurs sortes) sont le produit d’un mycélium, réseau de filaments qui se développe dans le sol entre les racines de certains arbres. Elle n’élit domicile qu’au pied des arbres avec lesquels elle sait pouvoir vivre en bonne intelligence et nouer un partenariat fructueux. Cet échange de bons procédés voit le mycélium pourvoir les racines de son acolyte en sels minéraux et en eau, tandis que l’arbre l’approvisionne en sucres, l’échange étant effectué par l’entremise de la mycorhize qui relie le mycélium aux racines. La truffe n’est pas le seul champignon à procéder ainsi : le cèpe et la girolle sont eux aussi de remarquables alliés des arbres qui les abritent. Charmes, pins noirs d’Autriche, noisetiers et surtout les chênes sont les essences préférées.

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« Le goût et l’odeur de la truffe ont quelque chose d’aromatique, de suave, de violent, de parfumé, d’épicé; ils imbibent et pénètrent tous les corps qui les entourent. Que l’on mette dans un lieu renfermé seulement une ou plusieurs truffes, en voilà assez pour remplir l’espace d’une seule odeur qui est celle de la truffe. Son odeur aliène même ou l’emporte sur celles qui pourraient exister par la présence de tous autres corps odoriférants dans la même pièce ». Ces mots sont extraits de « De la truffe, traité complet de ce tubercule » de Moynier chez Delaunay à Paris en 1835.

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L’importation massive en France de truffes en provenance du sud de la Chine (contreforts de l’Himalaya) au cours de l’hiver 1994-1995 a troublé le milieu de la trufficulture. Les truffes chinoises actuellement commercialisées, Tuber indicum, peuvent être facilement confondues sur les marchés avec la nôtre, Tuber melanosporum. L’importation de truffe chinoise à un prix de revient bien inférieur devient nettement attractive. Mais comme le souligne très vite Pierre Cléry : « la Tuber indicum, comme les sacs à main fabriqués en Chine, si elle a l’aspect de la melanosporum elle n’en a pas la saveur ».

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Une astuce pour imprégner les oeufs du parfum de la truffe ! La porosité de sa coquille permet à l’oeuf de capter ses saveurs, pour mieux les restituer une fois cuisiné.

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Parmi les historiens de la truffe, les auteurs anciens, les écrivains qui lui ont associés leurs noms, on retient celui d’Alexandre Dumas qui écrivit que « la truffe n’est point un aphrodisiaque positif, mais elle peut en certaine occasion rendre les femmes plus tendres et les hommes plus aimables »  répondant ainsi à Brillat-Savarin qui affirmait que «  la truffe élève une puissance dont l’exercice est accompagné des plus doux plaisirs ».

« Ode à la truffe » renvoie au « Guide culinaire » d’Auguste Escoffier paru en 1921 et réédité par Flammarion en 2009. Pierre Cléry lui emprunte quelques recettes comme : les truffes sous la cendre, les truffes à la crème, les truffes au Champagne. Plus loin, des grands chefs du moment livrent les leurs : Fuseaux à la truffe noires par Yannick Alléno, Pigeon rôti farci au foie gras par Thomas Boullault. Et toutes celles de Le Cordon bleu, une grande école de cuisine parisienne.

Ode à la truffe aux Editions Sutton à Tours  http://www.editions-sutton.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=58472
Chanel Koehl  talentueux photographe  https://www.youtube.com/watch?v=udrBOo2huM8
Serge Desazars de Montgailhard  https://barondelatruffe.com

A LA RECHERCHE DES SEMENCES DISPARUES

Bravo à Patricia Beucher, journaliste et technicienne du jardin. Elle vient de signer chez Ulmer un livre qui va réveiller les consciences. Et malgré la bannière humoristique de son titre « Prenons en de la graine » nous sommes tout de même dans le sérieux. C’est un manuel d’autoproduction de semences potagères, florales et céréalières qui fait le point sur la production par soi-même des variétés anciennes qui ont pratiquement disparu du commerce.

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Voici comment Patricia Beucher présente son projet :
« Depuis la nuit des temps, les plantes voyagent de poche en poche, de main en main. Un coup d’oeil en passant devant un beau champ, le hasard d’un casse-croûte ou du partage d’un plat inconnu et c’est parti ! Car avec les plantes, qu’on soit amateur ou professionnel, cultivateur rime avec partageur, en une tradition dont la vivacité réjouit.

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« A l’heure où la grande marchandisation générale de tout ce qui est vivant fait rage, l’amicale mondiale des cultivateurs fonctionne à plein régime. Arrêtez-vous cinq minutes devant un beau jardin, félicitez une cuisinière pour ses haricots ou ses tomates et vous entendrez cette proposition vieille comme l’agriculture : Prenez-en de la graine ! Vous n’avez pas même eu le temps de répondre que son auteur a déjà disparu en quête d’une enveloppe et vous voilà loti d’une nouveauté et de toute son histoire. D’ici ou d’ailleurs, car les gens voyagent avec leurs plantes au point qu’en passant devant un jardin d’ici on repère au premier coup d’oeil le jardinier turc; plein de haricots ramés solides et buttés hauts en pyramides parfaites, le jardinier portugais; avec des choux et encore des choux plus hauts que le jardinier, le jardinier algérien; avec 500 m2 de courgettes de l’introuvable ailleurs Verte petite d’Alger. Cultures faites à partir de semences maison.

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« Et voilà qu’avec les années 2000, le métier de semences renait après un demi-siècle d’oubli, que dis-je, d’opprobre ! Les années 60 furent celles de l’invention des hybrides et de l’industrialisation à tout va de la graineterie. Du champ aux énormes coopératives. Quand, en 1983, Sylvia Schmid crée le « Biau Germe » elle invente sans le faire exprès un nouveau métier, celui de jardinier semencier bio. Trente-six ans plus tard, demandez à une jeunesse de vingt ans qui rêve de campagne ce qu’elle veut faire dans la vie, la réponse est « maraîchère en permaculture et productrice de semences. » Au fil des pages, c’est ainsi que s’exprime notre amie Patricia, avec son franc parler et des propos sages qui vont plaire aux défenseurs de la Nature.

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Chapitre après chapitre, elle évoque les connaissances à acquérir pour comprendre les mécanismes de la sélection des semences. Beaucoup de variétés anciennes, quand on ne parlait pas encore de cultivars, portent les noms des communes qui les ont vues naitre : Epinard monstrueux de Viroflay, chou milan de Pontoise, carotte de Carentan. Paris cerné par beaucoup de zones maraîchères est riche de belles trouvailles, la région nantaise aussi et le Lyonnais tout autant, car il y a beaucoup de débouchés commerciaux et parce que le climat y est favorable. Puis elle évoque très vite ce qu’elle intitule « Quand la loi entrave la circulation des semences ». C’est une référence à l’élaboration des conventions internationales qui visent à breveter tout ce qui est vivant. Une fois ratifiées, elles abolissent les lois nationales encadrant tout le cycle de la semence, de sa production à sa commercialisation, échanges gratuits compris. Car en la matière, le droit ne distingue pas la vente du don. En principe, gratuit ou payant, l’échange est interdit pour les semences non répertoriées dans les catalogues recensant les plantes autorisées à circuler. Elle explique ce qui nous parait un non-sens aujourd’hui et que des rebelles d’alors ont tenté de contourner au risque de procès.

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Cette mise au point énoncée, Patricia Beucher passe aux pages pratiques de la multiplication des fleurs, fruits et légumes que chacun est en mesure de faire pousser dans son propre jardin. Elles sont riches d’attrait tant il est évident que l’auteur connait le sujet sur le bout des doigts. On découvre tout à tour : amarante, aneth, angélique, arachide, arroche, artichaut, asperge, aubergine, baselle, basilic, betterave, carotte, cerfeuil, chénopode Bon-Henri, chou, claytone, concombre, cornichon, courge, courgette, soit plusieurs dizaines de références. A titre d’exemple, voici ce qui apparait à la rubrique lin, en latin Linum usitatissimum : « Le plus joli, c’est le lin à tisser, Altier (1m), le lin compose de ravissants rideaux verts et bleus parmi les cultures du potager. Pour favoriser la germination, semer directement en terre meuble, profonde, enrichie l’année précédente, par exemple entre des rangs de pommes de terre, en avril-mai après le buttage. On enterre à peine la graine. Inutile de semer trop tôt, le lin ne germe qu’entre 18 et 21°C. La germination peut prendre 2 à 3 mois, voire ne se déclencher que l’année suivante ! La suite est plus facile, récolte des urnes pleines de graines en fin d’été lorsqu’elles passent au brun clair, puis écrasage au pilon à purée et vannage. Les graines de lin germées sont excellentes pour la santé et pour faire pondre les poules en hiver. Les tiges de lin sont excellentes en paillis. »

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Quelques bonnes adresses :
www.biaugerme.com
www.agrobioperigord.fr
www.semencespaysannes.org
www.editions-ulmer.fr