Nouvelle édition du guide d’identification des oiseaux par la photo le plus complet jamais publié ! C’est l’ouvrage remanié et complété qu’il faut offrir aux amis se piquant d’être de bons connaisseurs d’oiseaux. Les membres de la LPO, Ligue pour la Protection des Oiseaux partenaire avec Larousse dans cette édition, sont principalement concernés puisqu’ils accueillent à l’année grands et petits êtres à plumes. Des milliers de photos et de dessins ont été choisis ou commandés pour leur offrir toutes les clés nécessaires à la reconnaissance. Dont une clé auditive avec un CD permettant d’écouter plus de 100 chants d’oiseaux : cris et chants en vol ou immobile, cris d’alarme.
https://www.editions-larousse.fr/livre/oiseaux-de-france-et-deurope-9782035983886 29,95 euros.
Agir pour la biodiversité, voici une raison d’exister de la LPO, association reconnue d’utilité publique créée en 1912 pour protéger les oiseaux et leurs milieux naturels. La LPO agit au quotidien en faveur de la nature et réalise de multiples actions de sauvegarde d’espèces et de sites naturels en France et à l’étranger, en acquérant et en gérant des espaces fragiles, en surveillant et en protégeant les oiseaux menacés… Par sa situation géographique, notre pays, carrefour entre Europe et Afrique, accueille des millions d’oiseaux migrateurs qui offrent de fabuleux spectacles : macareux en Bretagne, vautours dans les Cévennes, aigles royaux dans les Alpes, cigognes dans les marais atlantiques. Par de multiples initiatives, la LPO reçoit chaque année plus de 300.000 personnes sur ses sites. A l’île de Ré, sur les bords du Rhin et de la Loire, dans les Pyrénées, sur les monts d’Auvergne, en Camargue… elle permet de saisir l’extraordinaire richesse mais aussi la fragilité de la nature.
Parcs et jardins. Les oiseaux des jardins apprécient les massifs d’arbustes et les grandes haies où ils peuvent s’alimenter et s’abriter. Ils se nourrissent sur les pelouses (merle, grive musicienne, étourneau), sur une plate-bande retournée de frais (merle, rougegorge, accenteur), dans les buissons (troglodyte, verdier, bouvreuil), ou au sol sous un buisson (pinson, merle). Certains viennent aux mangeoires (verdier, mésange, moineau), vous permettant par là même de les admirer sans quitter votre fauteuil. Les mares attirent les oiseaux venus boire ou se baigner et parfois même des raretés comme héron ou martin-pêcheur.
Cygne tuberculé. Grand oiseau connu de tous, blanc pur et repérable de très loin, le cygne tuberculé est normalement très confiant, voire même semi-apprivoisé. Les couples sont agressifs envers les intrus, recourant à d’impressionnantes parades, ailes écartées, avec des sifflements. Dans certaines zones inondées, de petits groupes se nourrissent à terre, une habitude plus en rapport avec celles des espèces « sauvages », cygne chanteur et cygne de Bewick. Il se nourrit de végétaux dans les près (herbes rases) et aussi dans les marais. Le vol est lourd et puissant, direct, cou tendu, battements énergiques et réguliers produisant un vrombissement.
Perdrix grise. Ce petit gallinacé est typique des campagnes cultivées mêlant prairies, champs et haies. Les grandes étendues de céréales lui conviennent moins. Les soirs d’été, ses cris territoriaux attirent l’attention là où elle parvient à se maintenir face aux nouvelles techniques agricoles. La perdrix grise se déplace discrètement dans la végétation basse, levant parfois la tête pour regarder autour d’elle. Les groupes familiaux forment des compagnies qui s’envolent bruyamment en cas de danger. Alimentation à base de graines, feuilles, pousses trouvées au sol. Insectes pour les poussins. Cri mécanique, rauque et grinçant, parfois répété.
Héron cendré. Qu’il se déplace lentement ou se tienne figé au bord d’un étang ou d’un cours d’eau, ce grand héron gris pâle ne passe pas inaperçu. Soit il semble grand et mince avec son long cou dressé, soit il se tient vouté, tête et cou rentrés dans les épaules. Il peut aussi être perché haut dans un arbre ou voler avec une aisance surprenante. D’ordinaire farouche, il peut également se montrer très confiant en ville. Il arrive qu’il vienne pêcher, tôt le matin, dans les bassins des jardins. Alimentation : poissons, batraciens, rongeurs, le plus souvent capturés après un affût patient suivi d’une brusque détente du cou.
Bécassine des marais. La bécassine des marais a besoin de terrains détrempés et de boue bien molle, de façon à pouvoir enfoncer son long bec, mince et tactile, en quête de vers. En hiver, privée de sol mou par le gel, elle doit fuir au plus vite vers des secteurs épargnés. Drainage et utilisation intensive des sols raréfient l’eau de surface, si bien que notre bécassine et son étonnante parade nuptiale ont disparu de nombreuses régions. On la rencontre encore dans les marais et au bord des étangs. En parade, son vol haut et onduleux est suivi d’un piqué spectaculaire, queue déployée.
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