Séjourner au Domaine de Sengresse n’est pas une aventure ordinaire. On découvre le couple McLusky, un duo de voyageurs infatigables. Leur conversation spirituelle fait aussi état d’une belle culture générale. Elle est particulièrement perceptible quand on partage un repas le soir à leur table d’hôtes. Si Rob a rempli des fonctions de droit dans un cabinet juridique anglais comme « solicitor », Michèle a grandi dans un univers d’artistes peintres, celui de sa maman. Des dizaines de toiles de cette maman sont accrochées sur les murs du manoir de Sengresse, couloirs, escaliers, salons, à peu près partout. Cinq chambres d’hôtes, une salle à manger avec une décoration à l’anglaise et une longue table pour les breakfasts et dîners. Atmosphère de mobilier 19ème siècle pour l’essentiel avec collections de porcelaines, faïences, argenterie. A la belle saison, si longue dans les Landes, les repas se déplacent sur une terrasse dallée qui prolonge la maison.
Les McLusky sont à Sengresse depuis un peu plus de dix ans à la faveur d’une étrange histoire. Leur fille Sasha avait envie de tenir une maison d’hôtes en France ou en Angleterre, en association avec ses parents. Le trio finit par trouver Sengresse dont l’histoire est passionnante. Et l’achète. Peu de temps après Sasha rencontre l’homme de sa vie et l’épouse. C’est avec lui qu’elle s’installe en Angleterre. Dans l’hôtellerie. Une vocation !
Certaines fondations de la grande maison affichent presque 1000 ans. C’est une construction solide à trois niveaux qui tient compagnie à un autre bâtiment à l’architecture éblouissante (voir le site) plutôt en mauvais état et qui sert de grange et de remise à matériel d’entretien du parc. Car il y a un parc, peuplé d’arbres centenaires dont un noyer gigantesque qui produit autant de noix que les McLusky et les écureuils peuvent en manger. Des chênes aussi et beaucoup d’espèces horticoles pour la parure florale. En ce début de juin, un catalpa fleuri de la tête au pied a fort belle allure ! On chemine sur des chemins tracés par une tondeuse dans l’herbe haute de la prairie. Il n’est pas difficile de trouver la piscine, ni le potager, ni cette petite orangerie équipée de table, sièges, buffet avec vaisselle si les résidents veulent piqueniquer plutôt que d’aller au restaurant. Idéal donc avec des enfants. L’ensemble est animé et cohérent.
On circule librement dans la maison avec arrêt possible en bibliothèque pour s’immerger dans la lecture de tous les livres disponibles. Il se peut que Michèle se mette au piano. Autant pour le Chopin de ses jeunes années que pour le « piano « de la cuisine, c’est à dire les fourneaux, puisque c’est bien elle la cuisinière des repas tables d’hôtes, à la demande. En saison, les desserts à base de kiwis viennent du voisin Monsieur Bayle, qui est à la fois agriculteur et producteur de ces fruits gorgés de saveurs fines lorsque consommés au bon moment, en hiver et au printemps.
544 route de Gouts
40250 Souprosse
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